Le private banking est réservé aux riches. Vrai ou faux ?
"C’est largement faux", nous indique Jean Blavier, sur le plateau d'On n'est pas des pigeons, s'il est vrai que la somme de départ est un élément non négligeable demandé par les private bankers, le "potentiel" des investisseurs est également étudié. En d'autres mots, une femme d’affaires de 35 ans qui a 250.000 euros de patrimoine, sera préférée à un octogénaire qui dispose du même patrimoine. La notion de patrimoine est entendue hors comptes bancaires, hors épargne pension et assurance vie, hors logement : ce sont uniquement les actifs mobiliers, c’est-à-dire un portefeuille d’actions et d’obligations plus le cash pour le faire tourner.
Il y a de l'argent en Belgique
Ces services sont susceptibles de s'adresser à plus de personnes qu'on pourrait le croire : en moyenne, les ménages ont plus de 200.000 euros de patrimoine financier, hors logement donc. Et c’est une moyenne ! Et pour ceux qui se trouvent en dessous de ces chiffres, il y a un niveau de service bancaire intermédiaire, qu’on appelle le personal banking. A la CBC, la filiale wallonne de KBC, on peut déjà bénéficier des services de personal banking à partir de 75.000 euros de patrimoine.
Quels services pour le personal banking ?
Un compte-titres, une carte de crédit, des conseils personnalisés, des analyses de portefeuille, etc. Tout ça servi avec une bonne tasse de café et un petit chocolat dans un bureau confortable. C’est toujours agréable d’être chouchouté, mais le vrai private banking, va beaucoup plus loin.
Une gestion globale du patrimoine pour le private banking
Cette gestion globale de patrimoine concerne tout : le portefeuille d’actions et d’obligations, avec des conseils de gestion ou alors une gestion entièrement confiée à la banque, la structuration de patrimoine, mettre quoi en biens mobiliers, quoi en immobilier, en assurances, la planification successorale, la fiscalité de l’ensemble du patrimoine et même la philanthropie.
Bref, personal banking d’un côté, à partir de 75.000 euros, quelques services personnalisés, et private banking de l’autre, à partir de 200 / 250.000 euros, mais avec une gestion patrimoniale qui englobe tout, il ne faut pas confondre.