Une nouvelle négociation démarre entre l’administration pénitentiaire et son personnel. A l’ordre du jour, une redéfinition des fonctions de gardien de prison autour de deux pôles d’activité. La sécurité de la prison d’un côté, l’accompagnement des détenus de l’autre.
Ce qui motive ce changement c’est un constat préoccupant : en Belgique, si rien ne change, six détenus sur dix se retrouveront à nouveau en prison après leur sortie, un taux de récidive parmi les plus élevés en Europe. Conséquences : un coût sociétal énorme et des dégâts humains irréparables pour de nombreuses familles plongées dans la précarité. Pour changer cette situation, des solutions structurelles sont régulièrement mises en avant comme le développement de peines alternatives à la prison ou un meilleur encadrement des détenus par un personnel pénitentiaire motivé et mieux formé pour aider les détenus à envisager un projet de réinsertion.