Les petites maladies de jeunesses sont inévitables. Mais en dehors de quelques petits soucis techniques prévisibles, chacun semble satisfait de ces deux premières semaines.
Les principales craintes avaient été émises du côté de la zone de police. Un préavis de grève avait d'ailleurs été déposé, et les doléances ont été entendues, semble-t-il : en attendant que le permis d'urbanisme pour une nouvelle antenne soit délivré, une station mobile a été mise en place pour permettre à la prison de communiquer avec les services de secours. Et elle fonctionne!
La solution proposée par le fédéral pour combler le manque d'effectifs policiers fonctionne aussi: ponctuellement, pour des missions précises comme des transferts, des hommes sont mis à disposition de la zone.
La première impression du chef de corps est positive mais il est évidemment trop tôt pour qu'il se dise totalement rassuré.
La prison ne compte aujourd'hui que 21 détenus, ils seront 35 dans une semaine. Soit dix fois moins que lorsqu'elle tournera à plein régime.
Stéphanie Vandreck