C’est finalement l’ancienne Garde des Sceaux, Christiane Taubira qui a remporté la Primaire populaire en France, ce scrutin auquel 467.000 votants s’étaient inscrits visait à désigner le candidat le mieux placé "pour faire l’union des gauches". Le verdict est désormais rendu et si le résultat ne devrait pas atteindre l’ambition initiale de ses organisateurs de réunir l’ensemble des candidats à gauche de l’échiquier politique français, il pourrait bien secouer l’aura candidats sortis perdants.
Ils étaient sept soumis aux votes de près d’un demi-million de Français entre le 27 et le 30 janvier. C’est finalement Christiane Taubira qui l’a emporté devant ses principaux concurrents, la maire de Paris Anne Hidalgo (PS), l’écologiste Yannick Jadot (EELV) et l’insoumis Jean-Luc Mélenchon (LFI). Arrivée dernière dans la course à l’Élysée avec une candidature à cette primaire inédite officialisée le 15 janvier à Lyon, l’ancienne ministre de la Justice était la seule à avoir assuré qu’elle se rangerait derrière le vainqueur si elle ne l’emportait pas.
Mais alors que ce scrutin a dévoilé son vainqueur, qu’est-ce que cela pourrait-il changer alors que le premier tour de l’élection présidentielle en France doit se tenir le 10 avril prochain pour désigner celui qui succédera à Emmanuel Macron, s’il n’est pas lui-même réélu ? Voici quelques éléments de réponse.