Les poulets viennent d'être placés sur les broches, les maraîchers arrangent fruits et légumes, et Chez Delhez, présent depuis cinq générations, les premières housses de couette sont vendues : "Bien sûr, il est important de retrouver notre clientèle. Ça fait 5 générations que nous sommes présents ici. Je crois que les gens ont besoin de retrouver leurs anciens repères". "C'est vraiment une clientèle de vieilles personnes habituées dans le coin, qui sont à pied, et qui sont vraiment contentes d'avoir un marché. Ça les fait vivre, ça les met de bonne humeur."
Pascal, lui, reprend ses habitudes: un petit café avant le boulot. Et même si beaucoup d'habitants sont encore sinistrés, "il faut que le quartier revive de ses cendres", confie-t-il.
On voit encore beaucoup de dégâts, et ça fait mal
Ici, commerçants et clients se connaissent depuis des années, les uns soutiennent les autres. "C'est triste sans marché. C'est vrai qu'ici, c'est le rassemblement. On voit encore beaucoup de dégâts, et ça fait mal", explique une cliente.