Logopèdes, infirmiers, médecins, tous les corps de métier du secteur médical étaient présents. Selon la police, 3800 manifestants ont arpenté dans les rues de Bruxelles. Les pompiers ont même apporté leur soutien par solidarité.
La police a dû user de gaz lacrymogène sur la fin du parcours, à l'entrée du cabinet du ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke. Il n'y a pas eu d'arrestation.
Des manifestants ont tenté de pénétrer de force dans le cabinet, selon la porte-parole de la police locale. Ils ont pu être repoussés. La porte d'entrée du cabinet a cependant été endommagée. Elle a été fissurée.
Un groupe de représentants syndicaux a été reçu par le ministre de la santé Franck Vandenbrouck. A la sortie de la réunion, aucune décision n’a été prise.
Yves Hellendorf de la CNE: "Le ministre de la santé n'était même pas là. Les irresponsables sont les gens qui ont décidé d'appliquer ces sanctions au 1er janvier. Ce qu'ils vont faire aura une influence importante sur la qualité des soins."
Nathalie Lyonnet, secrétaire fédérale Setca/FGTB : "On a longuement discuté de l’impact des sanctions sur les collectifs de travail. Finalement, la question fondamentale pour nous, c’est de savoir qui va encore soigner demain. On demande de geler la mesure pour les prochaines semaines et d’entamer une vraie discussion en concertation sociale. La mesure n’est pas applicable au 1er janvier, les horaires sont déjà faits. Mais ils ne peuvent pas prendre une décision comme ça car il s’agit d’une décision de Codeco. Il faut permettre aux travailleurs de travailler, l’enjeu n’est pas l’adhésion à la vaccination."
Les raisons
Les slogans vus au sein du cortège reflètaient les revendications de la manifestation :
- Refus de l’obligation vaccinale du personnel soignant
- Demande d’améliorations des conditions de travail