Sur les deux milliards d'oeufs produits chaque année en Belgique, ceux qui sortent des entreprises à la traîne ne peuvent, depuis le 1er janvier, plus être exportés et doivent finir en ingrédients pour l'industrie agroalimentaire locale. Et ces débouchés restreints sont limités à juillet 2012.
Si les adaptations peuvent paraître insuffisantes aux défenseurs de la cause animale, elles représentent des investissements importants pour les producteurs. Des exploitants ayant réalisé ces investissements depuis des années, l'Union européenne a menacé de frapper de sanctions les pays qui ne respectent pas la loi.
Pour distinguer les oeufs issus des "vieilles" batteries, le SPF Santé publique a imposé que ceux-ci soient marqués sur la coquille avec une couleur de contraste ou la lettre B. Les exploitations qui ne peuvent prouver un seul début d'action pour se mettre en ordre doivent aussi "retirer toutes les poules immédiatement".
Belga