Concours Reine Elisabeth

Premières impressions après la proclamation du palmarès du Concours Reine Elisabeth

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Par Marie Michiels via

Le Concours Reine Elisabeth de chant s’est refermé hier soir au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles. Vers minuit le président du jury, Bernard Foccroulle, a dévoilé le classement des 12 lauréats, 12 jeunes chanteurs. 

Taehan Kim après la proclamation
Jasmin White, Taehan Kim et Julia Muzychenko-Greenhalgh après la proclamation
Jasmin White, Taehan Kim et Julia Muzychenko-Greenhalgh après la proclamation

Le premier prix revient au baryton sud-coréen Taehan Kim : lors de ses prestations, on avait remarqué son jeu d’acteur, sa prononciation soignée, et du relief dans son interprétation. Il semble assez surpris d’avoir gagné le Concours :

Je suis sans voix. Je ne peux pas expliquer ce sentiment… Vous savez c’est le plus grand Concours du monde, du coup je n’arrive pas à y croire !

La contralto américaine Jasmin White a été elle aussi l’une des préférées du public tout au long du concours cette année.

Je suis un peu sous le choc, et très excitée. Maintenant, on a des concerts à donner dans le cadre du Concours, ça va être super !

Le troisième prix revient à Julia Muzychenko, russe et allemande, le 4e à la française Floriane Hasler, le 5e au sud-coréen Inho Jeong et le 6e à la française Juliette Mey. Les 6 autres lauréats ne sont pas classés.

Dans le jury, il y avait la chanteuse Patricia Petibon : "Il y a eu des grosses surprises, c’est vrai ... ce premier prix de Taehan Kim... ce baryton nous a vraiment bouleversés, on peut le dire, ça a été un moment assez magique !"

Cette session de chant était riche en personnalités, avec 12 profils tellement différents en finale.

Tout au long de cette dernière épreuve, c’est l’Orchestre Symphonique de la Monnaie qui a accompagné les finalistes. A l’issue des résultats, voici le ressenti de celui qui l’a dirigé, le chef Alain Altinoglu.

Alain Altinoglu en plein concert
Alain Altinoglu en plein concert © CMIREB Thomas Léonard

Alain Altinoglu : "Pour nous, on prépare la finale comme si c’était un opéra, ou plusieurs opéras, évidemment, et on essaie d’aborder chaque candidat avec neutralité, avec égalité entre chaque et on se donne au maximum. Comme il y avait 47 morceaux différents à travailler en deux jours, ce qui est un grand challenge pour les musiciens de l’orchestre, on a pris ça vraiment, morceau par morceau, candidat par candidat, sans préférence… Et je ne sais pas si on peut se rendre compte à quel point c’est difficile. On s’imagine que de passer de Vivaldi à Wagner, à Rossini, évidemment, c’est beaucoup de travail, mais c’est aussi de s’adapter à chaque chanteur qui respire différemment, qui a un volume de voix différent, il y a des grandes voix et il y a des petites voix. Il faut une concentration incroyable pour chaque candidat, c’est un exercice très intense !"

Les impressions d'Alain Altinoglu, directeur musical de l'Orchestre de la Monnaie

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Extrait du JT du 4/6/2023

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