Est-ce un phénomène exceptionnel ?
Non, on parlera plutôt d’un phénomène assez classique. " Même si c’est vrai qu’on a souvent ces premières poussées estivales lors de la deuxième décade du mois de mai " nous explique Christophe Mertz.
Pour connaître une telle chaleur dans la première décade du mois de mai, il faut remonter à 2018 avec un mercure à 26,7 degrés à Uccle. Et côté records, il faut remonter à 1976, avec une valeur de 31 degrés enregistrée à la station de référence, Uccle.
Pour la suite de notre semaine, dès mercredi, le mercure baissera un peu. On attend 23 degrés sous un ciel printanier. Et si vous n’aimez pas la chaleur, il faudra patienter jusque jeudi et vendredi. L'air sera un peu moins chaud avec le retour d’un flux plus maritime lié à un vent d'ouest qui va faire baisser les températures.
Avec cette chaleur, la sécheresse va-t-elle s’aggraver ?
Certainement. Ce temps sec et calme est déjà d’actualité depuis trois semaines. Il continuera de nous accompagner au moins pour les sept prochains jours. Résultat : l'assèchement progressif des sols s’intensifie. Actuellement, les sols sont extrêmement secs dans le Hainaut Occidental et une partie de la Flandre. Cette situation risque de s’aggraver. Aucune goutte de pluie n’est prévue d’ici à une dizaine de jours. La sécheresse va donc s’étendre vers toute la province du Hainaut, la province de Namur, les Brabants, la province de Liège et aussi presque tout le nord du pays. La situation est donc à surveiller.