De plus Armand Lequeux pousse son raisonnement encore plus loin en expliquant que cet épanouissement sexuel ouvert à d’autres possibilités permet de relâcher les craintes de la pénétration qui ne serait plus le but ultime de la relation, ce qui, in fine, permettraient à ces personnes d’avoir moins peur et de guérir, grâce à cette sexualité plus ouverte.
" En plus si on oublie cet impératif de la pénétration on met les hommes et les femmes sur le même pied d’égalité, il n’y a pas plus de passif et d’actif, de pénétrant et de pénétré. "
Dédramatiser et diminuer l’angoisse liée à la pénétration fait partie des prescriptions sexuelles qui peuvent se réaliser en bannissant le mot préliminaire.
Armand Lequeux nuance malgré tout en expliquant que bien qu’on s’ouvre à d’autres possibilités, il existera toujours une sorte d’impératif que l’on se sent obliger de remplir avec la relation sexuelle, notamment chez les jeunes qui ont peu à peu remplacer l’impératif de la pénétration par celui de la fellation.
Mais cette ouverture à une sexualité moins réductrice passe déjà simplement par l’utilisation d’un certain vocabulaire.