Le syndicat pointe du doigt le télétravail structurel mis en oeuvre au sein de l'entreprise, qui a entraîné une flexibilisation du travail au désavantage des opérateurs et opératrices.
"Ce télétravail s'accompagne bien souvent d'horaire coupé. Des travailleuses et travailleurs, souvent intérimaire, se retrouvent du lundi au dimanche avec une plage horaire allant de 8h à 22h, mais où concrètement ils travaillent quelques heures le matin et le soir avec une interruption en journée, sans parler des opérateurs qui travaillent de nuit", explique le Setca dans un communiqué.
Après plus d'un an de discussions compliquées, les syndicats avaient obtenu une augmentation des indemnités de télétravail. Avancée qui s'avère insuffisante dans le contexte actuel de hausse des factures d'énergie. "Nous sommes dans un secteur où la précarité est la norme... Mais, ici, les limites acceptables sont clairement dépassées dans une société ou la direction s'est versée d'indécents dividendes à la suite des résultats dus à la hausse d'activité liée au Covid."
Mercredi 19 octobre, une nouvelle tentative de dialogue avec la direction a échoué, c'est pourquoi le Setca introduit un préavis de grève pour le 9 novembre, jour de la grève nationale annoncée par la FGTB, ainsi que pour le lendemain.
Mehdi Bouacida, délégué Setca, dit espérer que la direction réagira.