Une étude réalisée en 2021 par le Massachusetts General Hospital a découvert une relation entre la couleur des cheveux et la tolérance à la douleur. Une relation qui ne paraît pas évidente au premier regard.
Comme l’explique le DailyMail, le Dr David Fischer a découvert que les cellules cutanées qui déterminent la pigmentation d’une personne, appelées mélanocytes, sont essentielles pour déterminer le seuil de douleur de cette personne. Les personnes aux cheveux roux (de blond vénitien à poil de carotte) ont une mutation génétique qui affecte leurs mélanocytes dont un des récepteurs clés qui les empêchent de bronzer.
Mais ce n’est pas la seule conséquence de cette mutation. En effet, le Dr Fischer a découvert que ces récepteurs défectueux modifient également la production d’un produit chimique appelé POMC, un précurseur protéique qui permet la production de diverses hormones. La baisse de présence de POMC renforce l’impact d’autres hormones (pour pallier celles qui sont absentes) qui renforcent elles-mêmes l’effet des récepteurs opioïdes analgésiques. Le résultat étant que les roux ont donc un seuil de douleur plus élevé !
Mais les différences avec les roux ne s’arrêtent pas là. Pour résumer plusieurs études dont parle ZmeScience, les roux :
- sont plus vulnérables aux températures extrêmes, en particulier au froid ;
- sont moins sensibles à l’anesthésie ;
- sont moins vulnérables à divers types de douleur, y compris les chocs électriques ;
- sont moins sensibles aux aliments épicés ;
- sont plus sensibles aux analgésiques ;
- produisent plus de vitamine D naturellement ;
- ressentent plus fortement les maux de dents ;
- sont plus à risque de contracter des maladies telles que la sclérose et l’endométriose, ainsi que le mélanome.
Des différences avec le reste de la population qui rend leur santé plus fragile.