Concours Reine Elisabeth

Pourquoi les maîtres du répertoire italien se font rares au Concours Reine Elisabeth ?

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Par Sarah Théry via

La Traviata, Carmen, Norma… tout le monde connaît ces opéras d’opéra mais quelle est leur place au concours Reine Elisabeth ? Pourquoi se font-ils de plus en plus rares lors de cette compétition internationale ?

Si Carmen reste un incontournable des concours, aujourd’hui les maîtres du répertoire lyrique italien que sont Verdi et Puccini se font rares au concours Reine Elisabeth. Ils demandent en effet une maturité vocale qu’on trouve peu souvent chez des jeunes chanteurs.

Et puis ce répertoire demande de se mesurer à des interprètes de légendes, telles que La Callas ou Pavarotti.

Par ailleurs, le XIXe siècle reste l’âge d’or de l’opéra. Les candidates et les candidats trouvent donc des subterfuges pour ne pas faire l’impasse sur tout ce répertoire en allant chercher ailleurs les airs qu’ils proposent. Chez les Français, notamment avec Carmen, mais également chez les Russes.

Et en Italie, dans un répertoire plus léger, c’est celui du début du XIXe siècle, le belcanto, qui est privilégié.

Le Bel Canto, c’est la voix de l’Italie du début du XIXe siècle ! Une maîtrise et une souplesse dans le souffle qui font passer les phrases les plus agiles, les plus longues, les plus aiguës, les plus dramatiques, pour une promenade du dimanche.

Au Concours Reine Elisabeth, le roi dans cette catégorie est l’air de Norina, issu de l’opéra Don Pasquale de Donizetti. C’est cet air, Quel guardo i cavaliere, qui a fait gagner Sumi Hwang en 2014.

Queen Elisabeth 2014 - chant - Sumi Hwang - Finale

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