Benjamin a versé, lui, 100 euros. A travers cette somme, c'est l'éthique de NewB qu'il salue. " Personnellement, cela ne me plaît pas du tout, par exemple, que l'argent qui est fait sur mon dos, sur mon prêt hypothécaire soit réinvesti dans des armes, dans des projets non durables, etc.", précise-t-il.
Pour lui, NewB symbolise le changement que veulent les jeunes adultes. "L'idée d'avoir une banque qui a des priorités différentes des autres, et j'entends par là, la croissance, la rentabilité à tout prix sans tenir compte d'autres facteurs, est belle. Pour moi, les priorités du monde en général doivent être changées. Le secteur économique ne tient pas compte de l'écologie, de l'aspect durable des choses ni du bien-être humain. Or, NewB a la volonté de tenter de changer les choses. Et, je pense qu'effectivement, l'argent peut avoir son poids pour les choix de société. On pourrait penser de manière totalement différente. Au lieu, par exemple, de vouloir, tout le temps consommé, on pourrait axer sur la fabrication d'objets qui durent plus longtemps. Pour moi, NewB symbolise le changement que veulent les jeunes adultes", défend Benjamin.
Que ce soit pour l'avenir de la prochaine génération, ou dans un esprit de défense d'une société plus durable, plus respectueuse de l'humain, tous trois s'accordent à dire que NewB incarne en quelque sorte un virage vers une société plus solidaire, plus juste, et plus respectueuse. Reste aux responsables de NewB de ne pas faire de ces citoyens plein d'espoir, des déçus.