Concernant les négociations sectorielles, Joseph Thonon, Président communautaire de la CGSP Enseignement précise qu’un accord doit être conclu tous les deux ans et qu’actuellement il ne l’est pas et cela avec 8 mois de retard. "Et ils proposent de l’étaler sur quatre ans". Autrement dit, ce qui est négocié maintenant le sera pour quatre ans au lieu de deux.
Dans ces négociations sectorielles sont notamment discutés, les montants que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles entend mettre sur la table pour améliorer les conditions de travail, mais aussi des mesures qui ne devraient rien coûter et là, cela semble aussi bloqué. Des groupes de travail sont proposés par le gouvernement, mais du côté de la CSC-Enseignement on se méfie de ces propositions en raison d’expériences passées : "même si l’intention est louable, on sait bien que le danger des groupes de travail c’est qu’ils existent sur le papier, mais que tant qu’on ne les convoque pas ils n’existent pas", précise Roland Lahaye.
Le syndicat chrétien fait également remarquer que la dernière augmentation de salaire des enseignants (hors indexation et la prime de fin d’année) date de 2010. Joseph Thonon note qu’en raison de la situation financière de la Fédération Wallonie-Bruxelles : "ça fait des années, par exemple, qu’on essaye de rattraper la prime de fin d’année par rapport aux autres fonctionnaires".