Ce sont les sédiments : sable, argile, débris de coquillages, algues, bactéries, … En très grand nombre aux abords des côtes, on en trouve environ 10 à 300 milligrammes par litre, comme l’explique BrightSide.
Normalement, ces sédiments, plus lourds que l’eau, devraient tomber dans le fond de la mer et y rester mais deux phénomènes empêchent cela, selon une étude de l’Université Santa Crux (Californie).
- La faible profondeur et les marées
La présence de plusieurs estuaires d’eau douce (l’Escaut et la Meuse) sur notre côté accentue la présence de sédiments proches du rivage. Comme le soutient notrenature.be, l’eau douce amène en partie les sédiments mais est plus légère que l’eau salée, les sédiments tombent dans le fond de l’estuaire, sont emportés par l’eau salée et se retrouvent coincés au niveau des côtes.
De plus, la mer du Nord est peu profonde entre la Belgique et l’Angleterre, les sédiments ne tombent donc pas très bas et les fortes marées (deux fois par jour) ainsi que les courants et les tempêtes empêchent les sédiments de rester sur le fond marin, comme l’explique Arthur Capet, océanographe, au micro des Niouzz.
Plus la mer est profonde, plus il est difficile pour les vagues de soulever les dépôts, ce qui rend la mer du Nord plus claire et plus bleue à mesure qu’on s’éloigne du rivage.