Depuis les années soixante, Philip Catherine a été une figure importante de la scène du jazz européen. Sa collaboration avec Chet Baker, Larry Coryell, Tom Harrell, Stéphane Grappelli, Charlie Mingus, Benny Goodman, Toots Thielemans, Dexter Gordon…, pour n’en nommer que quelques-uns ; son style et sonorité uniques, son engagement musical, ont été importants et d’une influence incontestable sur le jazz contemporain européen.
Né à Londres en 1942 d’une mère anglaise et d’un père belge, dans une famille de musiciens, Philip Catherine a pu développer son oreille musicale déjà très tôt. À quatorze ans, il entend la guitare de Brassens et découvre aussi Django Reinhardt : c’est le coup de foudre. Il se met à écouter tous les grands musiciens de jazz de l’époque, les rencontre et puis très vite accompagne ceux qui passent par Bruxelles, où sa famille s’est installée. À 18 ans, il tourne déjà en Europe avec le trio de Lou Bennett. En même temps, il entreprend des études de Sciences Economiques à l’Université de Louvain.