Actifs depuis 08h30, une centaine de militants ont affublé plusieurs statues de masques anti-pollution aux quatre coins de la capitale, avant de rejoindre les autres sur la place Royale vers 13h00, où un grand rassemblement était prévu autour de la sculpture en bronze de Godefroid de Bouillon. Certains agitaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "La pollution nous pompe l'air", "Pollution de l'air: agir, pas négocier" ou encore "Fresh air for the Bruxsel'AIR" Les particules fines (PM10), ces micro-poussières en suspension dans l'air dues notamment à la combustion industrielle, aux moteurs automobiles et au chauffage urbain, peuvent pénétrer à l'intérieur des poumons et entraîner un risque accru de cancers, d'asthme, d'allergies et de maladies respiratoires ou cardio-vasculaires.
Il faut des mesures structurelles
Selon la Cellule interrégionale de l'Environnement (Celine), à Bruxelles, la concentration de ces particules dans l'air a franchi à quatre reprises - parfois pendant plusieurs jours consécutifs - le seuil d'information de 50 microgrammes par mètre cube d'air (µg/m³), à partir duquel la population doit être avertie et adapter son comportement, comme ne pas pratiquer d'activité physique prolongée en plein air. Depuis qu'il est entré en vigueur en novembre 2016, ce seuil a également été dépassé trois fois en Région wallonne et cinq fois en Région flamande.