L’augmentation du quota d’heures autorisées permettra donc aux étudiants de travailler 600 heures sans être taxés en 2023 mais attention, il faut rester attentif à une autre limite qui concerne cette fois les allocations familiales. Mais cela diffère selon les régions. A Bruxelles, pour qu’un jeune reste à charge de ses parents et bénéficie d’allocations familiales, il ne peut pas travailler plus de 240 heures par trimestre (sauf l’été où la limite tombe). Cela ne vaut que pour Bruxelles puisque la Wallonie et la Flandre n’imposent aucune autre limite que les 475 heures par an.
Si un étudiant bruxellois dépasse ce seuil de 240 heures par trimestre, c’est-à-dire 62,5 jours complets de 7,6 heures, les allocations s’interrompront, ce qui peut parfois coûter plus cher que les quelques heures prestées en trop. Cela vaut donc la peine d’être surveillé, sachant qu’une fois prestée, une heure ne peut plus être annulée. Pas question non plus de reporter une heure de trop sur le trimestre suivant, les caisses d’allocations familiales sont assez intransigeantes sur la question. Par contre, si pour les trimestres suivants l’étudiant réajuste son nombre d’heures, il est possible de bénéficier à nouveau des allocations.
En Wallonie, depuis le 1er janvier 2021, la limite des 240 heures par trimestre a disparu pour les contrats sous occupation étudiante. Désormais, les revenus liés aux jobs d’étudiant n’impactent plus le droit aux allocations familiales, quel que soit le nombre d’heures travaillées par mois, par trimestre ou par année. Cela veut dire que tout étudiant jobiste domicilié en région wallonne peut bénéficier des allocations familiales et ce, même si il travaille plus de 240 heures par trimestre pendant l’année scolaire.
La limite des 240 heures/trimestre reste toutefois d’application en Wallonie pour les contrats qui ne sont pas prestés sous occupation étudiante. Les jeunes qui interrompent ou terminent leurs études peuvent travailler au maximum 240 heures par trimestre sous contrat ordinaire, pour conserver leur droit aux allocations familiales liées aux trimestres concernés. S’ils travaillent au-delà de cette limite de 240 heures par trimestre, ils n’auront pas d’allocations familiales pour les trimestres concernés.