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Liège

Pour le procureur Dulieu, la transaction immédiate pour lutter contre la drogue, ce n’est peut-être pas la toute bonne idée

Liège en Prime épisode 38

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La justice liégeoise sait-elle encore où donner de la tête ? Avec la cocaïne qui tend à remplacer l’héroïne, la lutte contre les drogues mobilise d’énormes moyens. Mais d’autres priorités s’imposent, en plus : il reste à réprimer la délinquance automobile, les récidivistes de l’excès de vitesse ou de la conduite en état d’ébriété ; à sévir contre les fraudes financières, les détournements et abus de bien sociaux quand des malfrats en col blanc accumulent des dizaines de millions ; sans oublier les petites incivilités, les dépôts d’immondices, les tags qui souvent entretiennent un sentiment d’insécurité. Dans cet épisode de Liège en Prime, le procureur du roi Philippe Dulieu explique les méthodes de travail de son office, les dossiers qui encombre les audiences et sur lesquels il vaut parfois mieux ne pas s’acharner. Il justifie ses choix de parfois accepter, parfois refuser d’abandonner les poursuites en échange d’un paiement d’une forte somme. Et au passage, il émet de sérieuses réserves sur la mode actuelle de "transaction immédiate" pour des infractions pénales, comme la possession de stupéfiants : à son estime, ça risque de court-circuiter les garanties démocratiques qui servent de fondement à notre système judiciaire : il n’est pas nécessairement opportun que ce soit le même individu, le policier, qui dresse le constat d’un comportement, qui décide de le punir, et qui en fixe la sanction. Un coup d'accélérateur donné au nom de l’efficacité, mais à utiliser avec précaution...

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