Journée de deuil, reconstruction du pays suite aux inondations, grève des sans-papiers : autant de dossiers qu’il est urgent de traiter en ce moment assez compliqué.
Interrogé comme plusieurs présidents de parti par Thomas Gadisseux, le président du MR Georges-Louis Bouchez, a déclaré avoir été bouleversé par ce qui s’est passé dans des communes comme Verviers. "Ce ne sont pas des scènes d’inondation, mais des véritables scènes de guerre. C’est surréaliste. Voir les images à la télé c’est effrayant, mais les voir en vrai, nous prend aux tripes".
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Pourtant, malgré la tragédie, il est temps désormais de penser aux jours d’après. "En ce moment, la priorité est de nettoyer et déblayer le plus vite possible. En ce sens, je demande également aux assurances de faire preuve de souplesse. L’état de choc actuel va durer quelques semaines, mais la reconstruction va être longue et prendra des années.", affirme le président pour qui il faut transformer cette urgence en opportunité.
"On doit se servir de cette reconstruction pour que toutes les villes touchées puissent évoluer en matière de mobilité, d’urbanisation. Il faut rendre cette crise le point de départ d’une vie nouvelle afin que nos communes prennent en compte les changements au sein de la société, que ce soit en matière d’urbanisation, de mobilité, de commerce ou d’enjeux climatiques. L’erreur serait de reconstruire les villes de la même manière".
Ce nouveau départ, ce serait, pour Georges-Louis Bouchez, l’occasion d’adopter un nouveau plan Marshall pour les communes, en mobilisant notamment les moyens européens, fédéraux, régionaux, mais aussi les assurances et les investissements privés. Son rêve ? Créer des villes modernes qui soient un modèle en Europe, en mettant au travail la population dans des secteurs en pénurie (et pourtant indispensables) comme le bâtiment.