La science a résolu ce point, car la science peut tout.
Réponse de la science – Au total de la pluie reçue, il vaut mieux courir sous la pluie que de marcher. On sera globalement moins mouillé, mais on sera plus mouillé sur le devant du corps.
Le graphique ci-dessus montre la masse de pluie totale reçue en fonction de la vitesse exprimée en m/s. On voit que plus la vitesse augmente, moins de pluie tombe sur la tête et partout. C’est la masse de pluie rencontrée par une personne se déplaçant à la vitesse v (m/s) pour un voyage de 100 m.
Astuce, le vent arrière – Quand on se trouve sous la pluie, l’idéal est de se mettre en position de vent arrière. Dans ce cas, en marchant à la vitesse du vent, les gouttes de pluie vont heurter la personne pile poil verticalement.
Pourquoi ? Because la vitesse de marche horizontale compense exactement l’effet de la vitesse du vent sur les gouttes de pluie.
On n’aura pas de pluie sur le devant du corps. En quelque sorte, on compense par notre déplacement horizontal l’effet du vent sur les gouttes de pluie. En plus, on passera moins de temps sous la pluie. Les physiciens ont évalué l’optimum : il faut que le vent arrière soit au moins de 2 m/s, soit 7,2 km/h. Cela marche bien avec au moins des brises légères.
Si le vent arrière est plus fort, mettons un grand vent, on est gros Jean comme devant. Le grand vent souffle de 50 à 60 km/h, allez-y pour courir à cette vitesse : c’est bien plus que le record du monde du 100 mètres (37,5 km/h) !