Lior Refaelov a été sacré Soulier d’Or 2020. L’Israélien est récompensé pour une année où il aura porté l’Antwerp, et probablement aussi pour l’ensemble de sa carrière, dont les plus belles lignes auront été écrites en Belgique. Et un mentor qui aura fait décoller sa carrière : Michel Preud’homme.
Quand un joueur étranger débarque en Belgique, il entrevoit la Pro League comme un championnat intermédiaire, une sorte de passerelle entre les compétitions exotiques et le top européen. La plupart de ces renforts effectuent un passage délimité dans le temps, parfois six mois, parfois trois ans. On n’imaginerait plus un joueur étranger passer dix ans dans notre compétition. Mais c’est le chemin tracé par Lior Refaelov. L’Israélien est arrivé en Belgique en juillet 2011, dans un FC Bruges en pleine reconstitution dont les cadres avaient pour nom Ryan Donk, Carl Hoefkens et Nabil Dirar.
Le Club n’a plus gagné le championnat depuis 2005, fait à peine mieux en Coupe de Belgique (2007) et se cherche un capitaine de navire alors que Ceulemans, Daum, Garrido, Koster, Ferrera, Leekens et Mathijssen se cassent tous les dents à faire revenir les Gazelles tout en haut du tableau. Mais les astres s’alignent quand Refaelov, qui prend ses marques dans le championnat, fait la rencontre d’un entraîneur qui va tout comprendre de lui.