Que ce soit le Superbowl, Thanksgiving ou les Oscars, certaines traditions américaines qui attirent les yeux du monde entier. Depuis quelques temps, une coutume est venue se greffer à celles déjà existantes : la liste des œuvres culturelles de l’année de Barack Obama, dans laquelle l’ancien président énonce les livres, morceaux, films ou séries qui l’ont marqué durant les 365 jours de l’an. En 2018 figurait dans cette liste Disco Yes, un featuring entre Tom Misch et une artiste dont la notoriété n’a fait que grandir depuis : Poppy Ajudha. Britannique issue de la scène jazz londonienne, elle est active depuis une petite dizaine d’années avec des morceaux oscillant entre R&B, soul et pop. La semaine dernière, elle a dévoilé son premier album, The Power in Us, manifeste engagé servant la justice sociale, le féminisme et l’égalité.
Pouvant être défini comme de l’alternative pop saupoudrée de notes de R&B, de soul ou encore de quelques rythmiques de jazz, cet album cultive une diversité musicale mise en avant par de nombreux producteurs à qui la chanteuse a fait appel. De Joel Compass (FKA Twigs, Jorja Smith) à Wesley Singerman (Kendrick Lamar, Anderson. Paak) en passant par Wyn Bennett (HAIM, Goldlink), Itai Shapira ou une collaboration avec Nubya Garcia, Poppy Ajudha a su s’entourer pour façonner cet album réussi. Rencontre avec cette créatrice activiste de talent.