La pollution à l'ozone et aux particules fines, les deux grandes familles de polluants atmosphériques, s'avère particulièrement marquée dans cette partie du globe, avec des niveaux bien plus marqués à l'est qu'à l'ouest de cette latitude, a détaillé Agnès Borbon, chercheuse CNRS au laboratoire de météorologie physique (CNRS/UCA), lors d'une conférence de presse.
Ces travaux s'inscrivent dans le programme "Mistrals", lancé en mars 2010 avec plus de 1.000 scientifiques de 23 pays qui ont étudié l'environnement autour de la mer Méditerranée et dont les premiers résultats sont dévoilés cette semaine.
Pendant 10 ans, les équipes internationales, coordonnées par le CNRS, ont suivi en continu la qualité de l'air dans l'est méditerranéen, où les observations "faisaient défaut", selon Agnès Borbon. Elles ont concentré leurs recherches sur Beyrouth et les deux grandes mégalopoles de la région, Istanbul et Le Caire.