Moins de quelques heures après les funérailles du général iranien Ghassem Soleimani, assassiné par drones américains, les craintes d'une escalade de violence entre les deux pays se confirment. L'Iran a riposté, la nuit de mardi à mercredi, avec 22 missiles tirés contre deux bases utilisées par l'armée américaine en Irak. Les bases de Aïn al-Assad, à 180km à l'ouest de Bagdad, et Erbil, dans le Kurdistan irakien, ont été touchées. Les tirs ont été revendiqués par les Gardiens de la Révolution iraniens et confirmés par le Pentagone.
Aucune victime irakienne
Le commandement militaire irakien a annoncé mercredi que 22 missiles se sont abattus sur deux bases sur son sol sans faire de "victime parmi les forces irakiennes". "Entre 01h45 et 02h15 (23h45 heure belge et 00h15 heure belge), l'Irak a été bombardé par 22 missiles - 17 sur la base aérienne d'Aïn al-Assad (...) et cinq sur la ville d'Erbil - qui ont tous touché des installations de la coalition" internationale antidjihadistes emmenée par les Etats-Unis, indique-t-il dans un communiqué. "Il n'y a eu aucune victime dans les rangs des forces irakiennes", est-il ajouté dans le texte, publié sept heures après l'attaque menée par Téhéran, parrain du pouvoir à Bagdad.