La CREG suggère de supprimer les contrats dormants de prolongation. Elle veut qu’on oblige les fournisseurs dont les clients seraient dans ce cas à intervenir et à changer le contrat vers un produit actif. Cela serait plus transparent et permettrait au client de mieux comparer son contrat avec ceux des autres fournisseurs dans les tableaux de comparaison. En effet, les contrats dormants, souvent plus anciens, ne sont plus accessibles aux nouveaux clients et ne sont donc plus visibles dans les comparateurs de prix.
La CREG demande aussi que l’on renforce "l’accord de consommateur", censé protéger le client d’un fournisseur d’énergie. Cet accord garantit les droits des consommateurs, mais force est de constater que la majorité des fournisseurs n’y sont pas liés. Seulement 9 fournisseurs sur 19 protègent leurs clients avec ce type d’accord. Il faut, dit la CREG, rendre cet "accord de consommateur" obligatoire et le rendre accessible aux PME qui, jusqu’à présent, n’en bénéficient pas.
La CREG demande aussi une réforme de la facturation du terme fixe. Le terme fixe est une redevance, par exemple 50 euros par an, que le fournisseur d’énergie réclame. La CREG demande que ce " terme fixe" soit facturé au prorata du nombre de jours de fourniture. En effet, lorsqu’un client change de fournisseur en cours de contrat, par exemple après deux mois, certains fournisseurs l’obligeront à payer pour toute la durée du contrat. Il peut s’agir de plusieurs mois, voire, dans certains cas des années restantes dans le cas de contrats de 2 ou 3 ans. Cela peut représenter des centaines d’euros.
La CREG demande aussi que les contrats soient plus lisibles. Elle propose l’instauration d’un QR Code. Ce code, attribué à chaque contrat, permettrait au consommateur d’avoir des informations précises sur son contrat, d’obtenir une description détaillée du produit. Cela lui permettrait de mieux comparer son contrat avec l’offre du marché. Ce code QR mentionnant la fiche tarifaire devrait figurer sur la facture envoyée au client, demande la CREG.