Ils ont quitté la rue de Fer pour la rue Marie Henriette. Et ont ainsi près de 1000 mètres carrés d’espaces répartis entre salles de formations, de réunion, bureaux privatifs, open space, cuisine et même une salle de massage pour la détente avec un kicker dans l’entrée.
" Nous avons mis l’accent sur la convivialité d’emblée " explique Jean Yves Huwart, l’un des trois initiateurs du Coworking namurois, démarré en 2012.
Coworking Namur est né d’un partenariat entre d’une part le public (Ville et Région) et des privés comme l’Ucm, l’Université de Namur pour ne citer qu’eux. Depuis, le concept a pris de l’ampleur et se retrouver dans un plus grand espace, devrait encore doper les arrivées de nouveaux co workers.
"Nous avons aujourd’hui entre 50 et 60 % d’utilisateurs indépendants c’est en effet la majorité de la clientèle, mais des salariés, des Start Up nous rejoignent." détaille Jean Yves Huwart qui ajoute que des nouveaux métiers sont aussi en passe d’être crées au sein de cet espace privilégié. "Le Coworking repose sur trois piliers, ajoute notre interlocuteur, à savoir: Work, Learn and Connect ". Travailler bien sur mais aussi venir là pour apprendre de nouvelles compétences et surtout se connecter aux autres. "Parfois, les rencontres se déroulent entre personnes de sphères totalement opposées mais il peut en ressortir du positif voir même de nouveaux projets. C'est en tout cas dans cette optique que certains viennent ici et ca marche plutôt bien." conclut Jena Yves Huwart.
Coworking Namur fait partie de CoWallonia, un réseau wallon qui abrite 7 autres centres de ce type. "Mais chacun y garde ses spécificités",nous explique Lisa Lombardi, coordinatrice du réseau CoWallonia.
"Le système de coworking a le vent en poupe et si la majorité des lieux de coworkings se retrouve en Flandre ou à Bruxelles, il est clair ajoute-t-elle que la Wallonie va développer dans quelques années d’autres projets. Mais il faut aussi trouver la personne qui pourra prendre en charge une telle structure." Quelqu’un qui connait sa région, ses acteurs économiques, qui sait identifier les besoins, anticiper les demandes, accueillir les nouveaux coworkers, et gérer les relations déjà plus anciennes. "Un véritable couteau suisse" ironise avec malice la jeune femme. Elle n ’a pas tout à fait tort. Ce type de structure a un avenir certes, encore lui faut-il une structure de base solide et dynamique pour tenir sur la longueur.
Cela semble bien être le cas à Namur. Depuis 2012, une cinquantaine de travailleurs sont devenus membres réguliers auxquels il y a lieu d’ajouter un réseau de plus de 2500 personnes qui suivent les activités du Co working Namur.