Plein feu, c’est l’expression courante dans le monde de la scène qui décrit la lumière classique, simple, chaude, qui fait flamber la scène et met les faciès en évidence. L’expression convient aussi au début de saison de Bozar avec la projection lumineuse dans le Hall Horta, et la Club Night qui fait la part au jazz… en lumière.
Comme le phœnix, l’ouverture de la nouvelle saison culturelle de BOZAR est pleine d’étincelles et de brillant. Tout comme le phœnix toujours, elle fait écho à sa naissance, sa première exposition, celle du sculpteur français Antoine Bourdelle (1861-1929) en 1928. Alors placée ce qu’était la Grande Salle des Sculptures, aujourd’hui Hall Horta, l’exposition offrait le meilleur des travaux du disciple d’Auguste Rodin (1840-1917). Du 15 septembre au 29 octobre, il sera donc possible de découvrir (non, vous n’y étiez pas) l’exposition presque centenaire, en réalité virtuelle. Un coup de force qui prépare le véritable anniversaire des cent ans du Palais des Beaux-Arts, en 2028.