Le ministre-président wallon Elio Di Rupo a farouchement défendu, mercredi, en séance plénière du parlement régional, les projets que son gouvernement poussera dans le cadre du plan de relance européen post-coronavirus.
"Tout a une logique", a-t-il notamment affirmé alors que l’opposition dénonçait l’absence de réponses aux questions soulevées.
Sur les 5,9 milliards d’euros que la Belgique a le droit de puiser dans la "Facilité pour la reprise et la résilience" mise en place par l’Union européenne pour la relance post-coronavirus, 1,48 milliard est réservé à la Wallonie.
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Dans l’ébauche validée fin janvier, le gouvernement PS-MR-Ecolo a retenu des projets pour un montant total de 1,975 milliard, soit un peu au-delà de la majoration des 30% convenue. Les différentes entités du pays avaient en effet été invitées à déterminer parmi leurs projets d’investissement ceux à mettre en priorité, en vue d’aboutir à une sélection pour un montant total estimé à environ 130% de l’enveloppe disponible pour la Belgique.
24 dossiers wallons figurent désormais dans la liste restreinte, portant notamment sur le logement, l’énergie, le numérique, le transport, la formation et l’environnement. "Ces projets sont cohérents avec notre déclaration de politique régionale", a souligné Elio Di Rupo.
"Que ce soit Get up Wallonia – qui avance au rythme d’un travail sérieux -, le plan de transition ou le plan de relance européen, tout a une logique dont l’objectif est d’améliorer la qualité de vie de ceux qui vivent en Wallonie. Tout ne sera pas un succès percutant mais le gouvernement a la volonté affirmée d’avancer", a-t-il conclu sans visiblement convaincre ni le PTB, ni le cdH.