Au niveau fédéral, une partie des fonds que le niveau de pouvoir fédéral utilisera, une partie sera consacrée aux infrastructures publiques. Il s’agit de les rendre plus efficaces et plus durables. Les investissements envisagés dans les travaux d’infrastructure correspondent à un montant de près d’un milliard d’euros.
En matière d’énergie, il est prévu de construire une infrastructure de transport de l’hydrogène et de capture du Co2, dans l’optique de transformer l’économie belge en une économie "bas carbone".
Il est aussi envisagé de construire une "île énergétique" en mer du Nord. Elle permettra de raccorder des infrastructures énergétiques en mer.
Il est aussi prévu de dégager des fonds pour le développement de centrales électriques à gaz.
Enfin, la modernisation du réseau ferroviaire est aussi à l’ordre du jour. L’idée est de faire du transport ferroviaire une alternative à la route. La ligne Bruxelles-Luxembourg devrait faire l’objet d’investissements. Le port d’Anvers bénéficiera aussi d’investissements fédéraux pour y augmenter les possibilités de faire basculer le fret vers le rail, dans l’espoir de réduire le nombre de camions sur les routes.
Au niveau "infrastructures", des fonds seront réservés aux espaces publics bruxellois pour renforcer l’attractivité de la capitale, notamment dans le quartier européen.
Les bâtiments publics feront aussi l’objet d’investissements. Environ 200 millions sont prévus pour rénover des bâtiments publics et y réduire les émissions de C02. Des bâtiments emblématiques comme le Cinquantenaire et le Palais de Justice, à Bruxelles, bénéficieront du plan de relance. De manière plus générale, une partie des 200 millions consacrés aux bâtiments publics permettront de maximiser la réduction des émissions de CO2 lors des travaux de rénovations dans les bâtiments appartenant à l’Etat.