Cette différence de traitement entre les étudiants boursiers et non boursiers était née de l'idée qu'un étudiant ne devait pas travailler pour se consacrer à ses études: l'exonération plus élevée compensait dès lors la bourse d'études.
"Mais aujourd'hui, de plus en plus de jeunes bénéficiaires du RIS - qu'ils reçoivent une bourse ou non - exercent un job d'étudiant pour pouvoir payer leurs études et les frais qui y sont associés", explique le cabinet de la ministre.
"L'ancienne règle pénalisait au final les plus vulnérables, à savoir les jeunes qui devaient compter sur le revenu d'intégration et une bourse d'études pour s'en sortir. Soumis à une exonération socio-professionnelle plus faible, ils perdaient plus de 185 euros de revenus chaque mois", analyse la ministre.