Juchée sur une petite colline, la mairie de Tacloban est transformée en centre nerveux, humanitaire et médiatique. Les habitants qui ont tout perdu dans la catastrophe viennent demander ici un peu d'aide, de l'eau voire simplement des informations. Lorsque le maire apparait, il se fait interpeller avec véhémence.
Malgré la catastrophe naturelle et humanitaire qui a frappé sa ville, Alfred Romualdez reste positif : "Oui le message qu'il faut adresser aux gens est que le plus dur est passé. Vous êtes vivants et il y a une raison pour ça. Nous devons continuer de reconstruire nos vies, continuer, recommencer à zéro, il y a une vie après cette tempête. Ce n'est pas la fin, nous y avons survécu et il y a une raison pour ça. Continuons à vivre, continuons à nous battre et faisons quelque chose de nos vies. Faisons-le pour rendre hommage aux morts."
C'est ici, à côté de la mairie que les belges de B-Fast s'apprêtent à installer leur hôpital de campagne. Le personnel est prêt et le matériel est en train d'être acheminé, comme l'explique notre envoyé spécial, Frédéric Gersdorff: