Statues monumentales en granit sombre, cartes et profusion de hiéroglyphes et écritures sur les murs… Pour sa grande exposition du printemps, le musée du Louvre s’attaque à un pan méconnu de l’Antiquité africaine : la reconquête de l’Egypte par les rois de Napata.
Loin de l’or et du faste habituellement associés aux pharaons, elle raconte, à partir de mercredi, comment au VIIIe siècle avant J-C, après la dynastie des Ramsès, des souverains du royaume de Kouch, au cœur du Soudan actuel, ont reconquis la vallée du Nil et réunifié "les deux terres" : l’Egypte et leur royaume, tout imprégné de l’art, de l’idéologie et de la religion pharaoniques.
Statues en granit du dieu Amon sous la forme d’un bélier protégeant Aménophis III, de sphinx et de déesses, amulettes et objets rares en bronze provenant des collections du Louvre et d’autres grands musées du monde sont présentés tout au long d’un parcours chronologique. Plusieurs sont issus des fouilles archéologiques des dernières années dans la région.