Que faites-vous quand vous trouvez un portefeuille en rue, dans une gare, dans le métro, dans un centre commercial ou bien dans un aéroport ? Vous allez le déposer au bureau d'accueil ? Et si une somme d'argent importante s'y trouve ? Ne pensez-vous pas que le service de sécurité va conserver les billets et rendre le portefeuille vide à son propriétaire ? Nous avons voulu le savoir….
Nos deux stagiaires journalistes, Antoine et Mathilde vont perdre tour à tour leur portefeuille. Des portefeuilles avec leur carte d’étudiant, qui permet de les retrouver facilement. Mais ce n’est pas tout : les portefeuilles égarés sont également garni de 150 euros en petites coupures.
A la police, c’est Antoine qui ramène le premier portefeuille soi-disant perdu. Immédiatement, le policier compte les billets et trouve le numéro de gsm de Mathilde, via sa carte d’étudiante. Rapide, précis et honnête. Mathilde récupère rapidement son portefeuille, intact.
Situation similaire à l’aéroport de Bruxelles-National. Mathilde est immédiatement identifiée et contactée. Son argent est sain et sauf. Pas d’embrouille.
A la SNCB, Antoine reçoit très vite un coup de fil du guichetier à qui on a ramené l’argent et les papiers. Mieux, l’employé conseille à Antoine de venir très vite rechercher son bien, afin d’éviter de payer les frais administratifs s’élevant à 5 euros. Sympa.
Du côté du centre commercial par contre, aucune volonté de retrouver le propriétaire de l’argent. Via Facebook et la carte d’étudiant, deux minutes suffirait pour avertir le malchanceux. C’est donc Antoine qui fait le déplacement sans être sûr de retrouver ses sous. Ouf, le portefeuille est bien consigné au poste de sécurité. Mais ici, on n’avait visiblement aucune envie de retrouver la trace de notre journaliste stagiaire.
Dans le métro Bruxellois, l’affaire est plus compliquée encore. C’est ici Mathilde qui a trouvé le portefeuille et qui tente de le remettre à un agent de la Stib. Pas de chance, le guichet de la première station ouvre à 10h.Et il est 9h30. Dans la deuxième station, pas de guichet du tout. Cap dès lors sur une troisième. Le guichetier réceptionne l’objet qu’il promet d’envoyer aux objets perdus. Sauf que quatre jours plus tard, toujours aucune trace de notre trésor. Et la Stib ne tente pas de joindre Antoine. Notre stagiaire se rend alors aux objets perdus de la Stib, porte de Namur à Bruxelles. Pas de chance, il n’ouvre que deux après-midi par semaine. Il est fermé. Il faut alors appeler le call center de la société. 3à cents la minute, merci ! Et rien à signaler. Pas de portefeuille retrouvé. Inquiétant ? En fait, non ! La Stib peut mettre jusqu’à 7 jours pour acheminer un objet perdu jusqu’à son stock central. Et ce fut le cas pour notre portefeuille bien rempli. 7 jours pour stresser, désespérer et puis…sauter. En l’air !