Pour Luc Joachims qui habite à Awans, à quelques encablures du bout de piste, ce n'est pas du tout un bon accord. "On ne va pas faire mieux en ayant plus d’avions. On va tout simplement doubler ce qui s’est fait l’année dernière. Il faut savoir aussi que plus il y aura d’activité, plus il y aura aussi de charroi sur les routes. Ce serait une catastrophe au moins deux fois supérieure à ce qu’il se passe aujourd’hui. Si on double le nombre de vols, il ne faut pas oublier qu’il faudra aussi doubler la superficie de l’aéroport ou en tout cas, pratiquement. Il faudra plus de place, plus de parking avions, plus de parkings camions, plus de parkings voitures, plus d’entrepôts. On va vraiment vers une catastrophe environnementale. Et pas uniquement dû au rejet des avions, mais dû à tout ce qui va avec".
Une défaite politique qui appelle à la résistance citoyenne
"Une défaite politique qui appelle à la résistance citoyenne", c'est le constat du mouvement demain par rapport à cet accord. Les collectifs CLAP (comité liège air propre) et Stop Alibaba vont prendre le temps d'examiner les textes avant de déposer un éventuel recours.