En Belgique, le don de sperme est rare et la pénurie est présente depuis une vingtaine d'années. Les personnes qui souhaitent faire des dons de sperme sont confrontées à de multiples obstacles. Pourtant, la demande pour ce genre de pratique est significative : "on sait que les techniques de procréation médicalement assistée augmentent" explique Dr Charlotte. En outre, une partie de la population vieilli et la qualité de sperme est un peu moins bonne.
Donner son sperme : quels obstacles ?
Depuis 2008, une loi empêche la publicité pour du "matériel corporel". La Belgique interdit donc la publicité pour le don de sperme, contrairement à certains autres pays comme le Danemark. Et puis, toujours chez nous, seul le don anonyme est autorisé. Or, l’anonymat serait considéré comme un frein.
Selon plusieurs études danoises, ne pas imposer l’anonymat au donneur lui permettrait de se sentir altruiste : "je veux qu'on reconnaisse que j'ai fait quelque chose pour la population". Chez nous, un projet de loi à ce sujet a d’ailleurs été déposé par une commission bioéthique. Ce projet recommande la levée de l’obligation d’anonymat, ce qui permettrait à l’enfant issu d’un donneur de sperme de retrouver son nom.