Les cheminots feront probablement également grève dès mercredi 22 heures.
"A l'heure actuelle, il est très difficile de déterminer la
position du gouvernement sur les pensions du secteur public et de
prédire quelles seront les conséquences de cette réforme pour le groupe
SNCB", a expliqué Michel Abdissi, secrétaire général de la CGSP-Cheminots, dans l'après-midi.
"Nous attendons désormais des précisions de la part des autorités. Mais faute d'éclaircissements, nous ferons grève", a-t-il averti en déplorant l'absence de tout contact sur le sujet entre les syndicats et le gouvernement.
Selon Luc Piens (ACV Transcom), le risque d'action est grand. "Si l'on veut aller vite avec cette réforme, nous irons vite également pour organiser des actions", a-t-il averti.Vincent Van Quickenborne a, de son côté, déclaré que le personnel roulant de la compagnie ferroviaire pourrait encore concevoir un départ anticipé dès 55 ans, comme c'est le cas actuellement. La pension sera cependant calculée sur base des dix dernières années et non des cinq dernières années.
La hausse de l'âge du personnel non-roulant va par contre être appliquée. La pension pourra s'envisager à partir de 62 ans et non plus 60 ans. Les modalités et le timing de ce changement doivent encore être examinés avec les partenaires sociaux, a ajouté Vincent Van Quickenborne.
Autres actionsTout le secteur public devrait lui être en grève jeudi.
Le syndicat socialiste CGSP avait déjà prévenu vendredi que des actions seraient menées si Vincent Van Quickenborne ne donnait pas un signal positif. Le secrétaire général, Chris Reniers, a déclaré lundi que le ministre n'avait fait aucun effort pour parvenir à une concertation. "Les personnes sur le
terrain sont inquiètes, elles ne savent pas où elles en sont", a-t-on souligné.
Le secteur du non-marchand a également fait part de la préparation d'actions de protestations. Mais les détails ne sont pas encore connus.
Enfin, du côté de la magistrature, on a fait connaître son opposition à la réforme des pensions. Dans une lettre commune, l'association syndicale des magistrats, l'union professionnelle de la magistrature et l'union royale des juges de paix et de police a expliqué tout le mal qu'elles pensent du futur des pensions. Une missive envoyée aux ministres de la Justice et des Pensions ainsi qu'aux présidentes des commission justice de la Chambre et du Sénat.
Avec Belga