Ceux qui utilisent de faux certificats sur les tests Covid pour voyager à tout prix risquent une lourde amende et même de la prison en cas de récidive. Pour avoir eu recours à ces faux certificats, les premières amendes de 750 euros ont été adressées à 58 reprises à des personnes interpellées à Brussels Airport. Le parquet de Hal-Vilvorde précise qu’en cas de refus de payer ce sera direction le tribunal où le montant peut grimper jusqu’à 2000 euros.
Falsifier son formulaire de localisation des passagers (PLF) peut coûter le même tarif
Pour rappel, voyager à l’étranger est à nouveau possible depuis le 19 avril, mais à son retour, le voyageur doit remplir un formulaire de localisation des passagers (PLF). Pour lutter contre les abus, le Collège des procureurs généraux a publié des lignes directrices sur la poursuite des personnes qui falsifient ces PLF ou utilisent ces faux certificats sur les tests Covid.
Plus précisément, ils prévoient que les personnes qui créent ou utilisent de faux documents seront immédiatement traduites en justice. Mais ils laissent la possibilité aux procureurs des différents arrondissements judiciaires la possibilité de proposer au préalable un règlement à l’amiable de 750 euros. C’est ce que vient récemment de choisir de faire le parquet de Hal-Vilvorde
Europol a prévenu, le crime organisé est derrière ce nouveau marché de faux documents
L’agence européenne de police Europol a déjà averti les voyageurs en février dernier les invitant à ne pas se laisser tenter par la vente dans les aéroports de faux certificats de tests négatifs au Covid-19, pour des sommes allant jusqu’à 300 euros pièce. Un avertissement intervenu après l’arrestation de plusieurs suspects vendant de faux certificats de non-contamination dans des aéroports en Grande-Bretagne et en France, ainsi qu’en ligne ou par le biais de groupes de messageries téléphoniques en Espagne et aux Pays-Bas.