La tempête continue à l'Union Belge de football. Le président Paul Van Den Bulck, avocat aux barreaux de Bruxelles et de Paris, devrait démissionner dans les prochaines heures, selon Le Soir. Mis sur la sellette par ses différents directeurs depuis le début de la semaine, le tout jeune président, en poste depuis moins d'un an, jette l'éponge. Il lui était reproché une forme d'ingérence dans les dossiers.
En mars, son conflit avec Peter Bossaert avait déboulé sur le départ du CEO de l'Union Belge, au moment même où les Diables Rouges s'apprêtaient à jouer leur match en Suède. Celui qui avait remplacé Robert Huygens n'aura donc pas fait long feu à la tête du football belge.
Van Den Bulck incarnait, à son élection, la symbolique forte d’une fédération enfin connectée à la Belgique d’aujourd’hui, celle de la bonne gouvernance et de la diversité. Candidat indépendant éloigné des éternels conflits d’intérêts et grenouillages entre clubs, il était un visage aussi de la Belgique métissée, lui l’enfant du Congo. Un an plus tard, le voici lui-même accusé d’abus de pouvoir, d’ingérence ou de harcèlement.
L'Union belge avait promis un renouveau, mais la crise est à nouveau profonde. "Le conseil d'administration de l'URBSFA a pris acte de la démission du président Paul Van den Bulck. Le dossier sera examiné par le Conseil d'Administration ce lundi 22 mai 2023. L'URBSFA ne commentera pas cette décision en attendant", mentionne le bref communiqué de la fédération belge de football.
