"Pourquoi fait-on un accord avec le Canada ?, s'est-il interrogé devant le Parlement. Pour des raisons économiques et commerciales sans doute, c'est le nom que porte le traité. Mais ces effets sont très incertains. Certains économistes nous prédisent la prospérité, d'autres annoncent un cataclysme. La vérité ne sera sans doute ni l'une ni l'autre. Il y aura autant d'avis qu'il y a d'économistes et les effets exacts et précis sont probablement imprévisibles."
Plus d'avantages pour le Canada
Paul Magnette l'a rappelé, certaines estimations considèrent que le traité pourrait apporter 12 milliards de valeur ajoutée à l'UE et 8 milliards pour le Canada. Selon lui, si on rapporte ces chiffres à la population de chaque signataire, "ce traité d'un point de vue commercial est dix fois plus intéressant pour le Canada que pour l'Union européenne".
Il a malgré tout souligné les garanties positives inscrites dans le traité, en matière de protection des droits de l'homme notamment.
Le ministre-président wallon est revenu sur plusieurs jours d'intenses discussions entre Fédéral et entités fédérées. "Notre démarche était fondée sur la volonté de corriger le traité. Il fallait que les normes qui n'étaient pas suffisamment précises le deviennent. Nous l'avons fait en recourant à des méthodes diverses, mais fortes en termes de garanties juridiques."