La cinéaste et plasticienne Agnès Varda est née à Ixelles. C’est la raison pour laquelle le Musée d’Ixelles lui a proposé d’imaginer une exposition, reprenant quelques éléments de son enfance, ainsi que son installation " Patatutopia ", qu’elle avait présentée en 2003 à la Biennale de Venise. Pour le Musée d’Ixelles, Agnès Varda l’a agrémentée d’une série de clichés de patates en formes de cœur, dont les excroissances l’ont beaucoup intéressée.
Beaucoup de photos prises en bord de mer, pour évoquer les plages de son enfance, à la côte belge. Mais des photos récentes.
Agnès Varda est née et a passé son enfance rue de l’Aurore, près des Etangs d’Ixelles. L’exposition propose un espace " souvenirs ", des objets ayant appartenu à sa mère. Des longs gants en peau claire, des chapeaux, et beaucoup de cartes postales et photos de famille.
Un tricotin, l’objet en forme de poupée gigogne qui apprenait aux petites filles à tricoter.
Agnès Varda l’a transformé en Tricotine. Et mesure plus de deux mètres, fabriqué par un décorateur, Christophe Vallaux.
Les étangs d’Ixelles étaient un des endroits préférés de la petite Agnès et de sa mère. Pour les canards, la végétation tout autour, et la forme des bassins. Au cœur du Musée, la plasticienne a recréé le mouvement des étangs, posé par terre. Des photos des étangs, recouvertes d’un plastique transparent. Un étrange serpent verdâtre.
On l’a bien compris, cette exposition mêle souvenirs d’enfance et documents issus de l’œuvre de la cinéaste Agnès Varda. On retiendra des photos tirées de son film "Sans Toit ni loi" (1985) avec Sandrine Bonnaire. D’autres, se référant au documentaire "Les plages d’Agnès".