La Région bruxelloise reprend la main dans le dossier de construction du futur stade de l’Union Saint-Gilloise. L’annonce de cette reprise en main, par Pascal Smet, secrétaire d'Etat à l’Urbanisme fait suite au refus par la commune de Forest de vendre au club de football un terrain, sur le site du Bempt, à deux pas de l’usine Audi et de la déchetterie régionale, en vue de l’érection d’une nouvelle enceinte sportive comprise entre 15.000 et 20.000 places. L’USG avait proposé la somme de 3,5 millions d’euros. Proposition rejetée par les autorités communales. Déception et consternation pour le club, actuel deuxième du championnat de D1 et toujours en lice en Europa League.
Pour quelles raisons la Région décide aujourd’hui d’entrer dans la danse ? Réponses avec Pascal Smet, interrogé par la RTBF.
"L’idée n’est pas de reprendre les choses en main mais de s’associer à nouveau aux discussions. Nous l’avons déjà fait par le passé. Le ministre-président Rudi Vervoort et moi-même avions demandé à l’agence Perspective.brussels, ensemble avec la commune de Forest d’ailleurs, d’organiser une étude sur l’endroit alternatif où implanter le nouveau stade de l’Union. Le stade sur le site actuel du parc Duden n’est pas tenable. Ici, la solution du Bempt a émergé avec ce terrain appartenant à la commune, qui doit trouver un accord avec le club. Nous constatons que dans ce dossier qui a une importance régionale, nationale, ça bloque."
Et donc la Région doit intervenir ?
"Dans des situations comme celles-là, il est intéressant qu’une troisième partie puisse intervenir. Je rappelle qu’au bout du processus, c’est la Région bruxelloise qui va délivrer le permis d’urbanisme, c’est la Région qui interviendra avec des mesures de mobilité… L’implication régionale est claire. Le moment est venu désormais de trouver une solution négociée avec tout le monde."