Pascal Scimè : "Au-delà de la tenue de la Coupe du Monde en décembre, je me pose des questions sur les championnats et les Coupes d’Europe"

Pour Pascal Scimè, il apparait compliqué de se fier à ce qu'on a pu voir cette saison : "Il n’y a aucune base statistique. On pourrait se dire que le pic de forme de nos joueurs arrive en novembre. Vous avez vu Carrasco fin novembre. De Bruyne commençait à retrouver du temps de jeu. Les autres commençaient aussi à aller mieux. Mais on était dans une année 2021 après un Euro, où les organismes ont été mis à contribution et ont été gérés de façon différente par chaque individu." Notre journaliste souligne néanmoins l'importance qu'aura la préparation, même s'il n'y aura qu'une semaine de coupure. 

Cette Coupe du Monde 2022 organisée en hiver soulèvent par ailleurs d'autres questions pour notre journaliste. "À quel type de début de championnat va-t-on assister, notamment dans les cinq grands championnats ? Les joueurs vont-ils se préserver d’eux-mêmes ? Est-ce que les dix premières journées de championnat vont être "pour du beurre" ? Au-delà de la tenue de la Coupe du Monde en elle-même en novembre et décembre, je me pose beaucoup de questions sur les championnats, sur les équipes du top, sur les Coupes d’Europe aussi. À quel début de championnat, à quel début de Coupes européennes va-t-on assister ?"

Quoi qu'il en soit, cette année 2022 sera compliquée pour les joueurs. "Il y aura les barrages en mars, le stage, la Ligue des Nations en juin, les matches en septembre puis la Coupe du Monde. J’espère qu’on aura aussi prévu un plan B en 2023 pour faire respirer un peu les organismes des joueurs parce que ce qu’on aime tous, nous les fans, c’est d’avoir des stars qui brillent et pour briller, elles doivent aussi récupérer."