"Les plus grandes causes d’agressions font suite à des discussions avec les voyageurs qui ne disposent pas de titre de transport valide ou sont liées au non-respect des mesures sanitaires", expliquent les quatre sociétés.
"On retrouve également des infractions aux règlements internes, des agressions gratuites ou des personnes qui ont un comportement perturbateur."
La santé mentale des collaborateurs impactée
Ces violences ne sont pas sans conséquence sur la santé mentale de leurs collaborateurs et génèrent de nombreuses incapacités de travail. En 2021, les quatre entreprises ont dénombré pas moins de 440 accidents de travail et 11.433 jours d’incapacité suite à ces agressions. Et cela se répercute bien entendu sur l’offre des transports en commun.
Au début de la pandémie, nos collaborateurs ont reçu de nombreux éloges pour avoir continué à circuler même dans des moments difficiles
"Au début de la pandémie, nos collaborateurs ont reçu de nombreux éloges pour avoir continué à circuler même dans des moments difficiles, pour avoir continué à remplir leur rôle social pour tous ceux qui en avaient réellement besoin. Cela contraste fortement avec les agressions verbales et physiques auxquelles nos collaborateurs sont régulièrement confrontés dans l’exercice de leur fonction", remarque Ann Schoubs, CEO de De Lijn.
Quelles conséquences pour les agresseurs ?
A noter que les agresseurs s’exposent à de lourdes conséquences. "Des dossiers avec jugements pénaux peuvent se clôturer sur des peines de prison, tant fermes qu’avec sursis. Les agresseurs encourent aussi des sanctions financières ou des peines de travaux d’intérêt général : ils s’exposent donc à des condamnations majeures lorsque les dossiers sont portés devant le tribunal pénal."
"Les agressions à l’encontre du personnel des services publics sont aussi considérées comme une circonstance aggravante, avec un doublement de la sanction", souligne également le communiqué.