L’exception apportée au port du masque pour les écoles ne concerne que les écoles bruxelloises et wallonnes. En Flandre, les enfants de 5e et 6e primaires se rendront masqués à l’école. Commentant cette différence lors d’une interview hier soir, le ministre fédéral de la santé Frank Vandenbroucke a estimé dommage que, côté francophone, on préfère mettre les élèves en quarantaine ou fermer des classes plutôt que simplement leur faire porter le masque.
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"Je ne sais pas si c’est une question Nord – Sud", a commenté l’administrateur général du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement ce jeudi matin sur la Première. "En Flandre", poursuit-il, "les enfants devront porter le masque en 5e et 6e mais ils pourront l’enlever une fois assis. C’est donc assez différent de ce qu’on nous annonçait". Julien Nicaise a surtout été surpris, conclut-il, par la proposition de port du masque dès 9 ans entendu les jours précédant le Comité de concertation alors qu’il n’en avait jamais été question auparavant, même avant l’apparition des vaccins.
"Il y a une différence entre la Flandre et le sud du pays par rapport à l’incidence dans nos écoles", précise encore Julien Nicaise. "Pour le WBE (le réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement, ndlr), j’ai aujourd’hui 19-20 classes qui sont aujourd’hui fermées sur à peu près 5000 classes. Donc on n’est pas du tout dans une situation idyllique, loin de là. On voit bien que les taux remontent depuis quinze jours voire trois semaines. Néanmoins, on est loin de la situation difficile que l’on a pu connaître dans les vagues précédentes. Je suis prudent. Mais à ce stade-ci, nous n’avons pas ressenti le même degré d’urgence qu’en Flandre".