De moins en moins de femmes le font mais quatre participantes sur dix ont utilisé du talc pour absorber humidité et odeurs, soit par application directe sur les parties génitales, soit en en mettant sur un sous-vêtement, un tampon hygiénique ou un diaphragme. Ce sont surtout les générations plus âgées qui le font.
Dans les années 1970 est née une inquiétude sur la contamination du talc par de l'amiante, qui est souvent proche dans la nature des minerais servant à fabriquer le talc.
Puis des études ont mis en évidence un risque plus élevé de cancer des ovaires chez les utilisatrices de talc, qu'on soupçonnait capable de remonter jusqu'aux ovaires via le vagin et l'utérus.
Aux Etats-Unis, le groupe Johnson & Johnson se défend depuis des années contre des milliers de plaintes contre ses produits talqués, accusés d'être cancérigènes. Il a par exemple été condamné en 2018 à payer 4,7 milliards de dollars à 22 femmes, un verdict contesté en appel. En octobre, la firme a rappelé un lot de talc pour bébé après que des inspections sanitaires ont découvert des traces d'amiante.