Jusqu’à présent, essentiellement des mesures conservatoires ont été prises : suspension du greffier pour six mois (avec conservation du salaire et des avantages) et remplacement du président et du bureau de l’assemblée, avec le retour dans celui-ci de l’opposition.
Depuis, chacun marche sur des œufs. Le statut du greffier reste flou et a été bétonné au fil du temps et des majorités successives aux différentes couleurs ! À des degrés divers, chaque parti porte donc une part de responsabilité dans la situation actuelle. Hormis le PTB, qui compte bien le rappeler régulièrement.
Les appels de détresse du personnel ont été ignorés par tous et l’explosion des dépenses liée à l’extension du parlement, partagée par la plupart.
Après six mois (!), le greffier devrait être entendu par le bureau lundi prochain. Une prolongation de la mise à l’écart (avec réduction de salaire, cette fois) sera sur la table. Il reste à bétonner la décision, juridiquement. Le greffier conserve une réelle capacité d’action et connaît très bien les rouages administratifs d’une institution sur laquelle il a la main depuis 2009. Il en connaît beaucoup de secrets.
Une nouvelle fois, le Parlement de Wallonie va y jouer sa crédibilité, et sans doute avec lui, la classe politique francophone.
@PhWalkowiak