A Bruxelles, le parc Maximilien accueille plusieurs centaines de réfugiés. En attendant de pouvoir s'enregistrer à l'Office des étrangers, ils campent dans le parc. Les conditions sont difficiles, et sur place, des bénévoles veillent à ce que que la situation ne vire pas au drame. Un appel aux dons a été lancé, ce qui a permis aux associations de commencer à fabriquer quelques infrastructures solides.
Avec l'Office des étrangers fermé le week-end, le chiffre de réfugiés présents a grimpé à 1200 personnes. Depuis la réouverture ce lundi, le chiffre est repassé sous la barre des 900. Pas assez pour laisser les quelques 150 bénévoles du parc se reposer. Ils doivent jongler avec le flux continu d'arrivants, tenter de trouver des solutions, pour sécuriser les points stratégiques du parc, malgré la boue, le vent et la pluie.
"Grâce à l'appel aux palettes et aux dons de manière plus générale, on a pu se focaliser sur certains aspects. Un sol, un toit en dur, le but c'est vraiment d'avoir un peu plus de sécurité", développe Elodie Francart, qui a créé la Plateforme citoyenne de soutin aux réfugiés.
Une nouvelle cuisine mobile
Obligés d'agir dans l'urgence, la première cuisine fabriquée, avec sa bâche qui sert de toit, et qui produisait jusqu'à 500 plats par jour ne suffit plus. Il faut du solide, pour des questions d'hygiène, de sécurité et d'organisation, mais également de rendement. Avec la nouvelle cuisine qui devrait ouvrir dans le campement d'ici à 48 heures, ce ne seront pas moins de 1000 repas qui pourront être servis.