Un baptême du feu, un peu, mais un projet plaisir surtout. Un projet, d’une certaine façon, libérateur pour celui qui, à la base, joue l’homme de l’ombre "j’ai toujours un regard un peu dur sur moi-même, je me disais souvent que je n’étais pas un très bon musicien, pas assez bon à ci, à ça… Du coup, j’ai vraiment voulu développer un univers où il y a une forme de fragilité, où c’est moi qui chante, de façon à faire le deuil de ces frustrations... de me dire qu’on est légitime à partir du moment où on le fait".
Un projet clairement plus niche, bien que pas forcément si éloigné de la structure rassurante des mélodies pop de BRNS. Une sorte de pop rock un peu plus sombre, un peu plus bizarre, intrigante mais sexy. Souvent assimilé à Suuns et Liars, Antoine affiche toutefois ses références et son univers "j’ai beaucoup écouté de new wave, de post-punk, des gros sons plein de chorus, à la Cure. Des choses qui me plaisent et que je n’ai aucun problème à revendiquer. Par exemple, sur le single "dead beat", tu pourrais chanter "A forest" des Cure, je ne m’en cache pas, il y a réelle parentalité."
Et venons-en au fait : moins d'un an après la sortie d’un premier titre en avril 2020, Antoine, accompagné de son homonyme (Monolithe Noir) et de Romain (Ropopoprose), dégaine son premier album Earworm sur le label bruxellois Humpty Dumpty Records début mars 2021.